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bergers, d'hier,d'aujourd'hui et de demain
22 novembre 2010

bergers d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

-J'étais allé avec ma mère passer mon cerificat d'études à FOIX; on était parti tôt le matin avec le premier autobus de la "SALT". Je ne vous dis pas l'inquiétude. Arivés devant le grand "Lycée Gabriel Fauré", je me suis senti perdu dans cette foule de gamins venus tous pour décrocher le premier dyplôme.
La feuille d'appel à la main, j'avais regardé ma mère s'éloigner. J'avais les larmes au yeux. Revenant sur ses pas et me prenant la figure dans ses deux mains elle me dit:
" Ne te formalises pas, tu verra que tu l'auras le certificat d'études! Tu es dans le lycée ou ton grand-père à travaillé; il doit être fier depuis le ciel de te voir ici! Quand vous sortirez à midi, je serai là pour t'attendre et l'on ira manger dans Foix".
J'entendis mon nom et mon prénom, je suivi ceux qui me précédaient et chacun , nous trouvammes à nous asseoir. Les questionnaires défilaient au fur et à mesure de la matinée. Un systhème de devoirs que je venait de découvrir, et à mes yeux très pratique. Mettre des croix dans les cases, quelques mots manquant dans des phrases, des coloriages de cartes geographiques, quelques calculs et déjà dehors dans la cour de cette grande école. Je guettais le portail; maman était là! elle attendait. On nous lachâ, et retenant l'heure du retour pour la deuxième partie de l'examen vite on partit en ville. Elle avait pris avant de partir quelques nourritures de la maison, mais elle avait acheté du bon pain de la boulangerie et quelques friandises pour dessert. Elle me pressa de questions, et me félicitait selon les réponses que je lui donnait. Le sourire à la bouche, elle était sûre que je l'aurais ce certificat. On était allé manger sur un banc dans un parc, il faisait bon, et je ne lui demandait pas pourquoi on était pas allé manger chez la famille de Foix. Ses frères et soeurs habitaient la ville, et pourtant elle n'avait pas envie d'aller les voir. Elle avait consacré sa journée que pour moi, et pour elle je compris que s'était aussi un peu de liberté. Mon grand-père avait été de son vivant préparateur de chimie et de physique dans ce grand lycée. Ma mère disait disait qu'il avait percé la misère grâce à ses parents qui avaient de l'argent et avaient pu lui payer des études plutôt que continuer à travailler aux champs.
" Tu voies", me dit-elle, "quand tu en auras d'autres, des dyplôme, et bien tu travailleras peut-être ici, comme pépé! ce sera mieux pour toi que de t'en aller garder des vaches et des moutons!"
Je fus surpris de cette réflexion, regardant autour de moi, je ne me voyais pas du tout faire ma vie ici, ou tous les gens courent et ne se regardent pas! De retour dans le grand bâtiment je pris le temps de scrupter les murs, tous pareils, presque comme une prison une fois les grands portails refermés. On autorisa les familles à rester pour ceux qui le voulaient dans la cour, ou des bancs sous les appentis leur étaient destinés. " Je reste là" dit-elle, "j'ai pris un livre"!
Elle sorti de son sac un vieux bouquin, recouvert de papier marron, avec une étiquette d'écolier ou était écrit dessus :" Premier de cordée par Frison Roche". Lu et sûrement relu plusieurs fois, elle allait passer l'apres-midi à m'attendre. Tout passa plus vite que le matin, et c'est seulement dans le car du retour que je m'apperçut que j'étais un peu fatigué. J'étais assez sûr de moi, je savais par avance que j'aurais le certificat d'études ! ma mère avait eu raison dès le matin.

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Commentaires
bergers, d'hier,d'aujourd'hui et de demain
  • Un voyage dans le monde pastoral, montagnes et monde rural. La tradition des gardiens de troupeaux , bergers, vachers. au coeur d'un recueil d'anecdotes ,de contes et de légendes, voici la naissance d'un roman pastoral pyrénéen. Un berger témoigne, depuis
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