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bergers, d'hier,d'aujourd'hui et de demain
20 mai 2010

bergers d'hier, d'aujourd'hui et de demain.

- J'ai pris un peu de retard, je m'en excuse auprés de vous tous amis lecteurs. Il est vrai qu'en ce moment j'ai beaucoup de choses à faire. Le paccage des bêtes d'un prés à l'autre me prend du temps et de plus les tâches de rénovations et de préparatifs pour l'estive 2010 complètent bien les journées. Ce soir je profite de quelques instants pour continuer à vous narrer ma petite enfance dans les montagnes de la Haure Ariège.

- François Caralp repartait vers les plateaux et je profitais de de cette démarche pour remonter à l'estive. Il était sombre comme homme, très bronzé; avec ces cheveux noirs peignés en arrière il m'impréssionnais un peu.
De plus, je ne le fréquentais pas trop au village; il était de l'autre bout, de vers l'église et de la Mairie.
On se voyait quand même, mais juste pour ce qu'il fallait se dire lorsque l'on se rencontrait. Je trouvais le chemin bien long, tant bien sûr qu'il me tardait de retrouver Vic et Firmin, mais surtout parceque le François ne faisait que me poser des questions parfois assez indiscrètes sur la maison et puis un peu sur tout le monde. C'est facile de savoir des choses en faisant parler les enfants. Je me débrouillait sans le facher à contourner sa curiosité; je me rappelle que je le faisais marcher vite et pendant qu'il s'éssoufflait il ne parlait pas. Il était dur de le comprendre, car il posait les questions et se faisait les réponses vu que je ne lui disait rien. Je le revoie appuyé sur un roc de bordure ajustant ses jumelles et scrupter les cimes afin de voir le mouvement de quelques bêtes, qui n'auraient pas dues être là et de se fait se satisfaire par avance de faire une remontrance aux gardiens. Son silence me rassura et je compris que de "cancans" ce soir, il n'y aurait pas. Il buvait pas mal, il tirait sans cesse sa bouiteille de grès de la besace et le soleil aidant sans parler de la fatigue après deux heures de montée il ne parlait presque plus, sinon que par quelques mots en patois, surtout des jurons. J'arrivais avant lui à la cabane où le feu du matin réchauffait encore la pierre. Personne dedans. Ils étaient au troupeau et cela me rassura. Le François arrivé, il se coucha à l'ombre de l'appentis à côté du tas de bois et ne tarda pas à s'endormir.
"Je sais ou ils sont"! ils ont du nous voir. Le feu ravivé se mit à fumer à cause de l'écorce de pin humide. Cela suffit à me faire remarquer. aussitôt le refflet d'un miroir se mit à scintiller sur la crète; je partis vite à l'intérrieur décrocher la glace toute piquée et cabossée et sortit répondre au message de Firmin. Les oreilles me sifflaient; il étaient contents que je soie arrivé. Ce soir on mangerait de bonnes choses, toutes fraîches remontées du village.

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Commentaires
bergers, d'hier,d'aujourd'hui et de demain
  • Un voyage dans le monde pastoral, montagnes et monde rural. La tradition des gardiens de troupeaux , bergers, vachers. au coeur d'un recueil d'anecdotes ,de contes et de légendes, voici la naissance d'un roman pastoral pyrénéen. Un berger témoigne, depuis
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